La tyrannie des chiffres, suite...
Suite de l’article précédent… place aux propositions longtemps attendues !
Je vais tirer la pelote des mes réflexions à partir de mon expérience de l”accompagnement et du coaching professionnel depuis plus de 20 ans: quelle serait la méthode la plus efficace pour trouver le job de vos rêves?
Eh bien, pour trouver ce job de vos rêves, il faut commencer par… rêver!!
La méthode que j’utilise avec mes clients est de rêver le meilleur job pour eux suivant quatre critères: lieu, taille d’organisation, secteur et poste; et ceci le plus précisément possible. Rien de révolutionnaire, mes prédécesseurs pratiquaient cet exercice dans les années 1990 !
L’expérience est intéressante, car mon rôle pendant ce travail est de toujours faire revenir le client à ses préférences personnelles, y compris celles qu’il n’ose pas s’avouer; de l’empêcher de revenir à “ce n’est pas sérieux”, “je ne vais rien trouver qui corresponde à mes voeux”, et qu’il reste focalisé sur son rêve, ou à tout le moins de ce qu’il a vraiment envie de faire.
J’ai ainsi fait l’expérience avec l’un de mes élèves pendant l’un de mes cours de Développement Personnel et Professionnel à l’ESITC Paris cette année. Après un échange d’une vingtaine de minutes, il ressortait que, parti d’une recherche d’un poste “chez un promoteur, en France ou à l’étranger”, son souhait précis était de travailler comme chargé de projet de résidence de loisirs, chez un promoteur d’une dizaine de personnes à Biarritz !
Arrivé à ce stade de sa réflexion, il s’est subitement bloqué: c’était trop beau, trop facile !! Et pourtant, je suis convaincu qu’avec une campagne de recherche efficace il aura toute chance de trouver le poste de ses rêves! Comment, me direz-vous ? Eh bien, venez en parler avec moi pour votre propre compte! Un peu de publicité pour mon activité d‘accompagnement ne peut pas me faire de mal! Et à vous non plus!!
J’ai en tout cas le souvenir d’un autre de mes étudiants à l’Université de Paris Dauphine avec lequel nous avons fait le même exercice. Lui voulait travailler dans un fonds d’investissement. Il est ressorti avec un projet précis à Hong Kong, et suffisamment motivé pour se payer un billet d’avion pour prospecter sur place pendant les vacances de Pâques : avec un bilan très positif !
Son rêve était devenu réalité; il avait laissé de côté ses analyses pour écouter ses convictions et à peu de choses près le tour était joué!
Alors me direz vous comment élargir à partir de ce début de pelote ?
Voici la photo d’un panneau qui peut nous donner la voie
Jean Paul Sartre, dans son essai l’existentialisme est un humanisme, nous affirme que nous sommes, chacun, responsable de notre propre monde; si nous changeons, notre monde changera aussi!
Alors pas besoin de vouloir changer le monde, ce que nous n’arriverons pas à faire de toutes les façons! Et qui nous amènera, en plus de la pratique nocive de notre impuissance, une bonne excuse pour imputer la source de nos malheurs aux autres et ne pas regarder de notre côté ! Commençons par nous changer nous-même !!
Commencer par changer soi-même, Je suis convaincu et praticien depuis de nombreuses années; et j’ai retrouvé plus récemment dans la pratique de la gestalt, dont l’existentialisme est l’un des piliers, le savoir faire pour mettre en musique cette philosophie au profit de mes clients.
C’est ainsi en eux-même, avec leurs convictions et leur créativité qu’ils trouvent le talent et l’énergie pour changer et d’épanouir. Et non pas avec une batterie de chiffres et de statistiques aussi discutables qu’inutiles !!!